Si tu aimes ce que j’écris, pense à cliquer sur le petit cœur, il est juste sous le titre.
Hello
On se retrouve pour la troisième édition de la Run Letter.
Si tu as loupé les éditions précédentes, 👉 tu peux les retrouver juste ici
Au programme de cette édition
🟣 L’interview de Manon, ambassadrice Kalenji running🎙️
🟣 Quelques termes à connaître dans le jargon de la course à pied (2ème partie)📘
🟣 Comment se motiver à courir de bon matin ?⏰
L’interview de Manon🎤
Cette semaine, j’ai le plaisir de recevoir Manon Biehlmann, ambassadrice de Kalenji running :
Manon est originaire des Vosges, elle a commencé la course à pied de manière occasionnelle durant ces études à Nancy. Depuis un an et demi, elle s’est installée à Dijon pour son travail et cours désormais entre 3 et 4 fois par semaine. Elle partage son quotidien et ses entraînements sur Instagram.
Elle a récemment participé au semi-marathon de la vente des vins de Beaune.
Hello Manon, peux-tu décrire à quoi ressemble une de tes semaines type ?
Mes semaines sont assez chargées, travaillant dans le domaine de la recherche et alliant ma petite famille (deux chats, un chien et un chéri), je ne m’ennuie pas.
Je pratique souvent la course à pied le matin avant de commencer ma journée, c’est mon petit moment à moi (et c’est le seul temps que j’ai réussi à me dégager.) J’aime aussi courir en tranquillité. Habitant en centre-ville, c’est le plus simple. Je cours en moyenne 3/4 fois par semaine, et j’essaie de faire du renforcement musculaire au moins 2 fois par semaine et un peu de vélo d’appartement si je n’ai pas le temps ou la motivation (mais je préfère le grand air.)
Comment arrives tu à gérer les baisses de motivation ? As-tu des astuces pour rester motivée ?
Avant, je pouvais avoir de grosses chutes de motivation, mais maintenant, je ne me prends plus la tête. J’organise mon petit planning en me disant « tel jour je dois courir » et c’est comme ça, je m’y tiens !
Si l’on commence à remettre en question ses sorties, sa motivation, on ne s’en sort plus.🙈
Quand j’ai vraiment du mal à me motiver, j’essaie d’aller courir avec quelqu’un ou avec mon chien. C’est souvent beaucoup plus facile, on se laisse porter.
Quel conseil pourrais tu donner à quelqu’un qui débute ?
Aux personnes qui débutent j’aimerais dire que dans un premier temps il faut apprendre à aimer la course à pied… Surtout au début, car la course à pied est vraiment un sport difficile.
Si ça devient impossible de continuer, ce n’est pas grave, marche un peu, reprends ton souffle, fixe toi un nouveau petit challenge. Si tu veux courir puis t’arrêter pour profiter du paysage, fais le. Et surtout ne te compare pas, on est toutes différentes.
Les vrais coureurs ne se moqueront jamais de toi, car ils savent ce que tu traverses actuellement.
Merci pour ton témoignage Manon, on te retrouve sur Instagram pour suivre tes sorties running et tes conseils.
Le dico de la coureuse🔎
La semaine dernière, nous avions commencé à décrypter les termes les plus couramment utilisés. Voici la deuxième partie, des expressions spécifiques à l’univers de la course à pied.
Appui au sol : Lorsque tu cours, la partie de ton pied qui touche le sol en premier détermine ton appui. On parle aussi de pose du pied ou de pose d’appui. On distingue généralement 3 types d’appuis au sol : par le talon, par l’avant du pied et une pose presque à plat (médio-pied). Il n’y a pas d’appui idéal, et il peut être modifié en fonction de la nature de la foulée (cycle postérieur / antérieur) et du type de chaussures.
Coup de pompe ou mur du marathon : Lors d’une course, tu peux ressentir un coup de pompe (aussi appelé hypoglycémie). Cela se manifeste par une fatigue soudaine et une intense sensation de perte d’énergie qui résultent de l’épuisement des réserves de glycogène.
Les marathoniens utilisent aussi l’expression “ frapper le mur du marathon ” et qui se produit souvent autour des 30 km. Attention, il ne faut pas confondre le mur du marathon avec l’hypoglycémie qui, elle, peut être potentiellement dangereuse pour la santé. C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir une alimentation adaptée à la course et des plans d’entraînement qui permettront de structurer ton effort.
Fartlek : Le fartlek vient du suédois fart (vitesse) et lek (jeu). On le traduit par ” jeu de vitesse ” . Cela consiste à courir en extérieur tout en augmentant et en diminuant fréquemment ta vitesse de course. L’intensité de l’effort et la durée des intervalles lents et rapides ne sont pas planifiés à l’avance. Ils sont déterminés par la nature du terrain, par le dénivelé mais aussi par les sensations ressenties pendant sa course. L’objectif du fartlek est de jouer avec la vitesse tout en améliorant ses performances de course.
Running ABC ou Gammes : Les gammes sont une combinaison de différents exercices (montées de genoux; talons-fesses,etc), souvent effectués dans le cadre de l’échauffement et visant à améliorer la technique de course.
Streak running : Faire du streak running, c’est courir tous les jours sur une certaine distance. Selon l’American Running Streak Association, la distance minimum de course doit être de 1,61 km (soit 1 mile). Le “ streak “ (la série), c’est le nombre de jours consécutifs au cours desquels tu as parcouru cette distance minimale.
Stride : Aussi connus sous le nom de pick-up ou strider, ce sont des exercices d’entraînement ou d’échauffement. Il s’agit de courtes accélérations (30 secondes environ) où l’on atteint progressivement jusqu’à 90 % de la vitesse maximale. Le but de ces exercices est d’augmenter la longueur des foulées.
Comment réussir à aller courir de bon matin ?⏰
Tu connais sûrement ce dicton : l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !
Le fait de courir tôt le matin apporte de nombreux avantages, notamment profiter du calme et de la tranquillité du début de journée. En été, cela permet également de sortir avant qu'il ne fasse trop chaud. Par ailleurs, courir le matin peut t’aider à démarrer ta journée en ayant le sentiment d'avoir accompli quelque chose.
Mais ce n’est pas toujours facile de sortir de son lit, le moment venu !
Voici donc quelques astuces pour y mieux y parvenir : 👇
1. Préparer ses affaires, ainsi que son petit-déjeuner à l’avance ☕
Prévoir dix minutes la veille au soir pour la préparation de sa tenue et de son petit-déjeuner peut t’éviter du stress et te faire gagner beaucoup de temps le lendemain matin. Pas la peine de réfléchir quand le réveil sonne, tout est déjà prêt !
2. Se coucher plus tôt😴
Cela peut paraître bête, mais il sera plus facile d’avancer l’heure de ton réveil si tu as suffisamment d'heures de sommeil lorsque celui-ci sonnera. On estime que pour être bien reposé, il faudrait entre 7 et 9 heures de sommeil. Pour t’aider à calculer tes cycles de sommeil, tu peux t’aider de l’outil “Je vais bien dormir”.
3. S’entraîner avec un(e) ami(e)
Et si tu demandais à un(e) ami(e) de t’accompagner ? C’est toujours plus facile de se motiver quand on est deux ! Soyez pratique et planifiez à l’avance vos séances d’entraînement en les notant dans vos calendriers respectifs. Comme ça vous serez moins tenté d’annuler ou de trouver une fausse “ bonne excuse “ pour rester à la maison !
4. Éviter le bouton “snooze” de ton réveil 💤
On sait toute à quel point il est tentant d’appuyer sur le bouton ” snooze ” (le rappel d’alarme) de notre réveil. Mais si tu veux vraiment être du matin, il va falloir résister à la tentation ! Lorsque ton réveil se déclenche, sors du lit, oublie ton smartphone et savoure le plaisir de boire une bonne tasse de café ou de thé.
Pense à quel point tu te sentiras mieux après une séance d’entraînement matinale. Même une journée de travail très chargée ne te fera plus peur !💪
C’est déjà fini… mais on se retrouve dès dimanche prochain 🤩
J’espère que cette troisième édition de la Run Letter t’aura plu !💌
Laisse moi tes impressions en commentaire, ça me permettra de l’améliorer au fil du temps ! J’y répondrai avec plaisir !👇
En-tout-cas, moi j’ai pris du plaisir à l’écrire.